Prier avec la Parole de Dieu
pour les conditions de travail
mai 2025
En mai, nous prions pour que le travail permette à chacun de s’épanouir, aux familles de vivre dans la dignité et à la société de devenir plus humaine.
Écouter ICI la méditation en podcast.
Entrons dans la prière
en offrant à Dieu notre journée
Père très bon, en ce jour nouveau, me voici devant Toi.
Unis mon cœur au Cœur de ton Fils Jésus qui s’offre pour moi dans l’Eucharistie.
Que l’Esprit Saint fasse de moi son ami et apôtre par la prière, disponible à sa mission.
En communion avec Marie, mère de l’Église et notre mère,
avec mes frères et sœurs du Réseau Mondial de Prière,
je t’offre ma journée, ses joies et ses peines,
pour la mission de l’Église et l’intention donnée ce mois-ci par le Pape :
Prions pour que le travail permette à chacun de s’épanouir, aux familles de vivre dans la dignité et à la société de devenir plus humaine.
Dans le livre de l’Exode, nous assistons à une confrontation entre Moïse et Aaron d’un côté, et Pharaon de l’autre qui veut asservir le peuple d’Israël par le travail. Une lutte pour la justice de la part de Moïse, qui sera amené à libérer son peuple.
Moïse et Aaron s’en vinrent déclarer à Pharaon : « Ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Laisse partir mon peuple pour qu’il célèbre en mon honneur une fête au désert. »
Pharaon dit : « Qui est le Seigneur pour que j’écoute sa voix et laisse partir Israël ? Je ne connais pas le Seigneur et je ne veux pas laisser partir Israël. »
Ils dirent : « Le Dieu des Hébreux s’est présenté à nous : il nous faut aller à trois jours de marche dans le désert pour offrir un sacrifice au Seigneur notre Dieu. Sinon, il nous frappera de la peste ou de l’épée. »
Le roi d’Égypte leur dit : « Moïse et Aaron, pourquoi voulez-vous détourner le peuple de ses travaux ? Retournez à vos corvées ! » Et Pharaon ajouta : « Maintenant que les gens du peuple sont nombreux, vous voudriez qu’ils se reposent de leurs corvées ! » Ce jour-là, Pharaon ordonna aux surveillants du peuple et aux contremaîtres : « Vous ne fournirez plus au peuple, comme vous le faisiez auparavant, la paille pour fabriquer les briques. Ils iront eux-mêmes ramasser la paille. Quant au nombre de briques imposé jusqu’à présent, continuez à l’exiger. Ne réduisez en rien la cadence.
Moïse retourna trouver le Seigneur et lui dit : « Mon Seigneur, pourquoi as-tu maltraité ce peuple ? Pourquoi donc m’as-tu envoyé ? Depuis que je suis allé chez Pharaon et lui ai parlé en ton nom, il a maltraité ce peuple, et tu ne fais absolument rien pour délivrer ton peuple. »
Le Seigneur dit à Moïse : « Maintenant, tu vas voir ce que je vais faire à Pharaon : contraint par une main forte, il les laissera partir ; contraint par une main forte, il les chassera de son pays. »
Exode 5, 1-8. 22-23 et 6,1
Des conditions de travail inhumaines
Ne réduisez pas la cadence… Après avoir lu le texte, je considère les conditions de travail des Hébreux, et l’attitude de Pharaon qui ne voit que son intérêt. Je me laisse toucher par cette profonde injustice et je pense à des lieux, des situations semblables aujourd’hui. Je demande la grâce de garder au cœur et à l’esprit la dignité de l’autre, de tout autre.
Le combat de Moïse
Laisse partir mon peuple pour qu’il célèbre… Je regarde Moïse défendant le droit du peuple d’arrêter le travail pour célébrer son Dieu. Je rends grâce pour son courage à défendre les siens et je pense à tous ceux qui aujourd’hui se battent pour la justice dans le cadre du travail. Ai-je moi-même ce souci de l’épanouissement de chacun ?
Avec la force de Dieu
Tu vas voir ce que je vais faire à Pharaon… Dans son découragement, Moïse se tourne vers le Seigneur pour chercher le réconfort. Et Dieu lui fait entrevoir la libération. C’est avec sa force qu’il pourra continuer le combat et entraîner les Hébreux dans une aventure restaurant leur dignité. Je prie pour tous ceux qui ne renoncent pas devant la menace déshumanisante, en se faisant aider par d’autres. Que puis-je faire moi-même dans ce combat ?
Dans mon cœur à cœur avec Jésus, je lui confie ce que suscite en moi cette intention, qui concerne tant d’hommes et de femmes de ce monde.