Christine, une prof,
mais aussi une amie, presqu’une maman
janvier 2025
Prions pour que le droit à l’éducation des migrants, des réfugiés et des personnes touchées par la guerre soit toujours respecté et garantisse ainsi la construction d’un monde meilleur.
Dans notre société, l’accueil des migrants et le respect de leur droit à l’éducation sont souvent source de conflits dans les échanges personnels et dans les débats politiques. Le rejet du droit à l’éducation évite de mesurer la complexité des situations et d’inventer des chemins pour reconnaître la dignité de chaque migrant.
Par cette intention de prière, le pape rappelle notre responsabilité : pour un chrétien, le visage de tout homme et femme est le visage du Christ et, tout particulièrement, pour les personnes les plus éprouvées. Les paroles de la bible à ce sujet nous percutent et nous indiquent le chemin.
Le droit à l’éducation fait partie des droits fondamentaux et du droit international. Il est hélas trop souvent bafoué dans les pays qui le réservent à leurs seuls ressortissants.
Face à ce déni, au sein d’associations ou avec des initiatives locales, des personnes relèvent le défi de l’accueil et de l’accès à l’éducation des migrants pour qu’ils recouvrent dignité et autonomie dans les pays où ils souhaitent s’intégrer.
La vidéo de ce mois de France 3 Grand Est nous fait découvrir l’engagement de Christine, une bénévole qui donne des cours de français à des jeunes étrangers arrivant à Reims. Plus qu’un accès au droit à l’éducation c’est un véritable courant de vie, pour elle comme pour les migrants, qui s’est déployé durant le parcours de formation.
Après avoir visionné cette vidéo, pendant un temps de silence, je prête attention aux sentiments qui se font jour en moi et je choisis les mots pour traduire ce que je reçois de ce témoignage.
Je peux également relire quelques-unes des paroles des migrants et de leur accompagnatrice.
Paroles de Christine
Mes enfants qui arriveraient dans un pays et n’en connaîtraient pas du tout la langue, j’aimerais qu’une personne comme moi puisse les aider, les prendre en main et ça m’a vraiment motivée.
Je veux qu’on connaisse ces jeunes comme ils sont. Souvent, quand on parle des jeunes étrangers, c’est pour dire des choses plutôt négatives alors que non – depuis 2009 j’ai eu des contacts avec 168 jeunes primo arrivants – je vous certifie qu’ils sont tous très bien et qu’ils valent le coup d’être connus.
C’est un lieu de rencontre et de partage, c’est essentiel. L’entraide entre jeunes leur permet de consolider des liens. Pour les anciens, ça leur donne de l’assurance. Pour les nouveaux, ça les rassure. Christine est un guide précieux pour leurs premiers pas en France, mais elle est aussi une amie, une maman.
Christine aimerait former des bénévoles pour permettre à d’autres jeunes de trouver à nouveau un sens à leur vie et c’est ce qui s’est passé
Des migrants témoignent
J’apprends beaucoup de choses de Christine. Ma vie est très importante et elle envoie la paix. Elle n’oublie pas jamais l’anniversaire de ses élèves.
Soukaina et Youssef reviennent souvent voir Christine : elle est gentille, elle est magnifique, vraiment elle est comme une maman.
Paul Dima, Réseau Mondial de Prière du Pape France