Pour la collaboration entre les différentes traditions religieuses
septembre 2025
En octobre, nous prions pour que les croyants de différentes traditions religieuses travaillent ensemble afin de défendre et de promouvoir la paix, la justice et la fraternité humaine.
Mettons nos pas dans ceux d’Abram et du roi Melkisédech :
👉 Pour écouter la méditation en podcast : ICI
« Dès qu’Abram entendit que son frère avait été capturé, il mobilisa trois cent dix-huit hommes de guerre qui appartenaient à sa maison et mena la poursuite jusqu’à Dane. Durant la nuit, il se déploya contre ses ennemis, lui et ses serviteurs, il les battit et les poursuivit jusqu’à Hoba, au nord de Damas. Il ramena tous les biens, il ramena aussi son frère Loth et ses biens, ainsi que les femmes et tous les gens.
Le roi de Sodome s’avança vers la vallée de Shavé, c’est-à-dire la vallée du Roi, à la rencontre d’Abram. Celui-ci venait de battre Kedorlahomer et les rois qui l’accompagnaient. Melkisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était prêtre du Dieu très-haut. Il le bénit en disant : « Béni soit Abram par le Dieu très-haut, qui a créé le ciel et la terre ; et béni soit le Dieu très-haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains. » Et Abram lui donna le dixième de tout ce qu’il avait pris. »
Gn 14, 14-20
Un groupe de petits rois fait la guerre aux rois de Sodome et Gomorrhe. Victorieux, ils prennent comme prisonnier Loth, neveu d’Abram, qui réside dans ce pays. Abram organise un raid et récupère son neveu et ses biens.
Au moment du traité de paix entre tous, apparaît la figure de Melkisédech – dont on sait peu de choses sinon qu’il est roi de Salem (c’est-à-dire roi de la paix) et prêtre d’un Dieu qui n’est pas celui d’Abram. Mais ensemble, ils vont œuvrer pour la paix et la justice.
1 – Melkisedech fit apporter du pain et du vin…
Au moment où les hostilités se terminent, le prêtre Melkisedech fait apporter du pain et du vin, signes de fraternité, que les belligérants vont partager. Ainsi, ils deviennent « compagnons ». Et moi, comment est-ce que j’accueille ce qui m’est offert par une personne que je ne connais pas, ou avec qui je ne partage pas les mêmes croyances ?
2 – Il prononça la bénédiction…
Bénir, c’est dire du bien, et créer un courant de vie entre les différents protagonistes et le Dieu qui donne la vie. Je considère cette bénédiction, donnée par un ‘tiers’, qui n’est pas de religion juive. Je peux penser à des situations où des personnes de tradition religieuse différente choisissent de travailler ou de réfléchir ensemble. À quoi cela m’invite-t-il dans ma propre vie ?
3 – Et Abram lui donna la dîme de tout…
Abram partage avec Melkisedech le dixième de ce qu’il a gagné, créant ainsi entre un lien qui les engage à se soutenir mutuellement. C’est un signe matériel qui rappelle l’engagement pris. Quel geste concret puis-je poser moi-même pour promouvoir la paix, la justice, la fraternité ?
Cœur à cœur
A la fin de ce temps de prière je demande au Seigneur, pour moi et pour tous les croyants, cette disposition intérieure du partage et de la bénédiction pour favoriser la paix et la fraternité.